Tutoriel
Planning perpétuel : L'interface

Cet article est le quatrième d’une série consacrée à la création d’un planning perpétuel à l’aide de Microsoft Excel.
Le premier billet explique ce qui motive ma démarche à entamer cette série d’articles.
Le second reprend un planning sur Excel tel que le conçoit un utilisateur moyen. J’y explique en quoi ce fonctionnement est limitatif et peu fiable.
Dans le troisième, je propose une alternative plus élégante, stable et exploitable.
Ce quatrième article propose la conception de l’interface du planning.
Enfin dans un dernier billet, je proposerais des pistes d’évolutions.
L’affichage
Principe
Rien de révolutionnaire, j’utiliserais une grille classique.
- Une ligne de titre renseignée avec les jours de l’année.
- Dans la partie gauche de la grille des informations sur l’entité (ici les employés).
- La cellule de la grille reçoit le code de la catégorie de l’absence.
Services attendus
Générer la grille
La grille est construite une fois pour toute.
Préparation de la grille
L’utilisateur n’intervient jamais pour définir l’année à prendre en compte, ni sur les formules de calcul des dates du planning.
Les données
Les données sur les employés (ou entité choisie) et le code des catégories à afficher dans la bonne cellule, seront récupérées depuis nos tableaux à l’aide de formules de calculs.
Se déplacer dans le planning
Une barre de défilement permet de naviguer dans les jours du planning.
Construire le système de dates
Dates nécessaires
J’ai besoin de certaines dates pour faire fonctionner la grille d’affichage.

Ces dates seront conservées dans un tableau de paramètres sur une feuille dédiée appelée « Param ».
Seules deux information sont nécessaires :
La date de départ du planning (définie une fois pour toute).
L’écart en jour entre cette date de départ et le premier jour de consultation sur la grille (fixée à l’aide de notre barre de défilement).
Début du planning
C’est la date à laquelle commence le comptage du temps.
Cette date correspond au jour zéro de notre « ascenseur ».

C’est donc la date de début d’utilisation du planning.
Toutes dates de périodes inférieures à celle-ci ne seront pas visibles dans le planning.
La date maximale pour utiliser le planning, c’est cette date plus environ 82 ans.
Comme pour la date de début, toutes dates de fin de périodes supérieures à celle-ci ne seront pas affichées.
Cette valeur est saisie par l’opérateur mais changer cette date a peu d’intérêt, il serait étonnant que ce projet soit encore utilisé dans 80 ans. Dans le classeur du projet, je l’ai fixé au premier janvier 2016.
Le seul intérêt est peut-être de masquer certaines entités qui sont passées et qu’on ne souhaite pas supprimer des tableaux de données (entités et périodes).
Dans la suite de l’article, j’appellerais cette date, la date « repère ».
Écart en jours depuis la date repère
C’est la valeur renseigné par notre barre de défilement des jours.

L’utilisateur pourrait, mais ce n’est pas souhaitable, modifier cette date à la main.
Ajouter sa valeur à la date repère permet de déterminer le premier jour de consultation dans le planning.
Premier jour du planning
C’est donc la date repère plus le nombre de jours de la barre de défilement.

C’est cette date qui s’affiche dans la première colonne de la grille.

Les dates des autres colonnes du planning seront calculées en fonction de cette date.
C’est toujours la date (soit la cellule) précédente + 1.
Les dates sur le planning
Je construis mon planning sur une nouvelle feuille.
Mon planning commencera en ligne 14 car j’aurais plusieurs informations à rajouter en haut du planning.
La première date sera dans la colonne « C », à gauche je poserais les informations sur mon entité.
Premier jour de consultation
La formule est simpliste puisqu’elle consiste uniquement à récupérer la date de début de consultation de notre tableau de paramètres.

Il reste à copier cette formule sur le nombre de colonnes souhaité.
Jours suivants
Construire les jours suivants n’est guère plus compliqué puisque c’est la date précédente plus un.

Formater la date
Ici, j’ai choisi d’afficher le jour et le mois et les positionner en vertical mais vous avez tous loisirs d’utiliser le format de cellules qui vous convient.
Le titre de la feuille
Dans la cellule « B2 », je vais afficher l’année de la première date de consultation.
J’extrais l’année de la première date de mon planning à l’aide de la fonction intégrée de Microsoft Excel ANNEE().

Les données de l’entité
À gauche de la grille de dates, des colonnes reçoivent les informations sur l’employé.
La première héberge une liste de choix peuplée par les ID des employés.

Les autre colonnes reprennent des informations du tableau des employés à l’aide d’une fonction RECHERCHEV().

Naviguer dans les dates
Il existe dans Microsoft Excel, un outil qui permet d’avoir une interaction avec l’utilisateur.
Cet outil permet d’utiliser des composants comme des cases à cocher, des zones de listes, etc. directement dans une feuille de calcul.
Le résultat produit par le composant est stocké dans une cellule choisi par l’utilisateur (la cellule liée).
Il ne reste qu’à lire cette valeur dans une formule pour modifier son comportement.
Parmi ces composants, il existe l’ascenseur ou barre de défilement.
Il est possible de cliquer sur ses flèches pour incrémenter ou décrémenter une valeur.
Posé sur la feuille planning, il permet à l’utilisateur de naviguer dans le planning.
Il alimente une cellule avec un nombre.
Ce nombre sera écrit dans notre cellule qui contient l’écart en jours, ce qui modifie la date de début de consultation.

Chaque fois que l’utilisateur clique sur l’ascenseur, le planning se décale d’un jour.
La flèche de gauche, recule d’un jour.
La flèche droite avance d’un jour.
Onglet développeur
Il existe une palette d’outils qui outre la barre de défilement contient d’autres objets comme des zones de liste ou des cases à cocher.
Cette boite à outils se trouve dans un onglet qui par défaut n’est pas affichée.
Afficher l’onglet
Pour ajouter l’onglet développeur, rendez-vous dans les options d’Excel.
Choisir l’entrée « Personnaliser le ruban » à gauche de la boite.
Dans la liste complètement à droite, sélectionner la case à cocher « Développeur ».

Un nouvel onglet apparaît dans le ruban du tableur.
Créer la barre de défilement
Poser sur la feuille
Dans l’onglet « Développeur », cliquez sur l’icône « Insérer ».
La boite à outils s’affiche.

Cliquer sur l’outil « Barre de défilement ».
Dessiner sur la feuille la barre comme n’importe quelle forme en haut du planning.
Définir les paramètres
En utilisant le bouton droit de la souris sur l’ascenseur, le menu contextuel s’affiche.
Dans ce menu choisir l’option « Format de contrôle… ».

Une nouvelle fenêtre s’affiche où nous pourrons modifier le paramétrage.
Sélectionner l’onglet « Contrôle ».

Valeur active
C’est la valeur actuelle de la barre. C’est donc la valeur conservée dans notre cellule d’écart en jours.
Avec la valeur zéro (valeur par défaut), l’écart en jour est égal à zéro et donc la première date de consultation du planning, c’est notre date repère.
Valeur minimale
C’est la valeur la plus basse que peut prendre la barre.
Si ce nombre est négatif, nous pourrons dans notre planning consulter des dates inférieures à notre date repère ce qui n’est pas souhaitable.
Valeur maximale
C’est donc le nombre d’écart en jour maximum que nous pourrons utiliser, ce qui représente la date la plus élevée consultable.
Avec 30000, nous arrivons à plus de 80 ans. Cette valeur est arbitraire et peut être modifiée sans soucis.
Changement de pas
C’est la valeur d’incrémentation ou décrémentation quand l’opérateur clique sur les flèches de la barre.
Avec la valeur 1, on recule ou avance de 1 jour à chaque clic.
Changement de page
C’est la valeur d’incrémentation ou décrémentation quand l’utilisateur clique à l’intérieur de la barre.
Avec la valeur 7, on avance ou recule de 7 jours d’un coup.
Cellule liée
C’est la cellule qui reçoit la valeur de l’ascenseur, c’est la cellule qui contient l’écart en jours et qui aliment l’option « Valeur active ». Dans mon cas, c’est la cellule « C11 » de la feuille « Param » qui contient cette valeur.
Résumé du fonctionnement
La barre de défilement modifie la cellule de l’écart en jours ce qui modifie le résultat de la cellule qui calcule le premier jour de consultation.
Comme ma grille commence avec ce premier jour, l’affichage de la grille est mis à jour.
Notes
Il est possible de faire glisser librement le curseur présent au centre de la barre de défilement.
Cela permet de naviguer rapidement vers une date lointaine.
Les données de la grille
Il y a plusieurs cas :
- La cellule n’affiche rien.
- C’est un jour sans absence pour l’employé.
- C’est un week-end ou un jour férié.
- La cellule affiche le code de la catégorie.
- C’est un jour d’absence pour l’employé.
Dans toutes les cellules de la grille, il y a une formule qui se charge de l’affichage.
Afficher la catégorie
Il me reste à écrire le code de la catégorie pour les périodes correspondantes à notre employé.
C’est la partie la plus complexe du projet la formule étant un peu alambiquée du fait des nombreux critères à prendre en compte.
Retrouver le code
C’est une fonction RECHERCHEV() classique qui permettra de retrouver ce code.
Je cherche dans le tableau des périodes le code de la catégorie.

Je connais déjà deux paramètres de ma fonction.
Numéro de colonne
Le numéro de la colonne à lire, c’est le code de la catégorie et il est dans la colonne 6 du tableau des périodes.
Valeur proche
Le dernier paramètre de la recherche que je fixe à « Faux ».
Il faut retrouver la valeur exacte et non pas une valeur approchante.
Définir le critère de recherche
C’est la partie problématique de la formule, car il n’y a pas qu’un seul critère.
Fonctions d’ensemble
Il existe des fonctions qui calculent selon plusieurs critères. À partir de la version 2007, nous trouvons les fonctions NB.SI.ENS(), SOMME.SI.ENS(), MOYENNE.SI.ENS().
Fonction SOMMEPROD
Sur les anciennes versions il existait principalement la fonction SOMMEPROD() et c’est celle que j’utiliserais pour qu’un maximum de personnes puissent suivre la suite.
Elle se propose de faire la somme d’une colonne pour les valeurs répondant à un nombre quelconque de critères.
Il y aura autant de paramètres que de critères et un dernier argument qui donne la plage dont on souhaite faire la somme. Chaque argument sera entre parenthèses et séparé par l’étoile (*).
SOMMEPROD((Plage A = Critère) * (Plage B = Critère) * (Plage C = Critère) * Colonne à sommer)
.
Chercher le code employé
Je dois retrouver dans le tableau des périodes le bon code employé saisi dans la grille.
Le premier code employé se trouve à l’adresse « Planning!$A19 ». La plage du tableau des périodes qui contient le code employé est aux adresses : « Periode!$D$10:$D$13 ».
Cela me donne l’embryon de formule : SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!$A19))
.
Tester la date de début
Les dates de début et de fin dans le tableau des périodes, doivent être comprises dans les dates affichées sur le planning.
La première date du planning est à l’adresse « Planning!C14 » et la plage des dates de début dans le tableau des périodes se trouve dans « Periode!$F$10:$F$13 ».
Je complète ma formule avec un nouvel argument : Periode!$F$10:$F$13 ce qui donne l’argument :
Periode!$F$10:$F$13<=C14
.
Mon calcul se présente maintenant :
SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!$A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14))
.
Tester la date de fin
C’est la même démarche sauf que l’on cherche dans la plage des dates de fin « Periode!$G$10:$G$13 ».
Ce qui me donne l’expression : (Periode!$G$10:$G$13>=C$14)
.
Je complète alors ma formule :
SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14) * (Periode!$G$10:$G$13>=C$14))
.
Retrouver le code de la période
La fonction SOMMEPROD() fait une somme, alors il faut sommer une colonne numérique.
C’est pour cette raison que c’est important d’avoir une clé numérique sur ces tableaux.
Avec les critères choisis, une seule ligne dans mon tableau des périodes peut contenir mon code employé. Un seul ID de mon tableau des périodes peu correspondre.
Cette colonne est à l’adresse « Periode!$C$10:$C$13 ».
Ma formule complète donne :
SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14) * (Periode!$G$10:$G$13>=C$14) * Periode!$C$10:$C$13 )
.
Finaliser la recherche
Mon critère de recherche est terminé.
Je peux compléter ma fonction RECHERCHEV() :

RECHERCHEV(SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14) * (Periode!$G$10:$G$13>=C$14) * Periode!$C$10:$C$13); Periode!$C$10:$J$13; 6; FAUX)
.
Erreur #NA
Le problème avec la RECHERCHEV() c’est que si elle ne trouve pas de valeur, alors elle affiche le message d’erreur #NA.
Pour éviter ce message je dois faire un test sur la valeur trouvée avec la fonction ESTNA(), ce qui m’oblige à utiliser deux fois la RECHERCHEV().
SI(ESTNA(RECHERCHEV(SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14) * (Periode!$G$10:$G$13>=C$14) * Periode!$C$10:$C$13); Periode!$C$10:$J$13; 6; FAUX)) ; “”; RECHERCHEV(SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!$A19) * (Periode!$F$10:$F$13<=C$14) * (Periode!$G$10:$G$13>=C$14) * Periode!$C$10:$C$13); Periode!$C$10:$J$13; 6; FAUX))
.
Utiliser la formule
Cette formule est écrite dans la première cellule de la grille.

Il faut la recopier sur toutes les cellules de la grille ce qui implique de ne pas se tromper dans l’écriture des dollars dans les adresses pour les avoir en relatif, absolus ou mixte.
Identifier les week-ends
Maintenant que j’ai récupérer le code de catégorie et sur les bons jours, il apparait encore sur les week-ends.
Je vais compléter ma formule pour prendre en compte ce nouveau critère.
JOURSEM
Dans l’article précédent, j’ai déjà expliqué son fonctionnement, je ne reviens donc pas dessus.
Dans ma formule je vais regarder si la date du planning tombe un week-end. Je vais donc exclure les date dont JOURSEM() est supérieur à 5 (vendredi).
Ma fonction donne : JOURSEM(C$14;2)>5
Il suffit que la date soit un jour de week-end ou que ma RECHERCHEV() retourne #NA pour ne pas afficher le code.
Quand une fonction SI() prend plusieurs critères, on l’utilise en conjonction avec les fonctions ET() et OU().
Fonction ET()
Elle se présente sous la forme ET(Critère 1, ; Critère 2 ;.. ; Critère n)
. Il faut que l’ensemble de nos critères soit vrais.
Fonction OU()
Comme la fonction ET(), elle prend plusieurs paramètres OU(Critère 1, ; Critère 2 ;.. ; Critère n)
. LA différence est qu’il suffit qu’un argument soit vrais pour que l’ensemble le soit.
Pour moi il suffit qu’une des propositions soit vraie pour ne rien afficher. Si le code absence n’est pas trouvé ou quand la date est un week-end.
Je rajoute donc un critère à ma fonction SI().

SI(OU(JOURSEM(C$14;2)>5; ESTNA(RECHERCHEV(SOMMEPROD((Periode!$D$10:$D$11=Planning!A19)…) ; “” ; RECHERCHEV(SOMMEPROD((Periode!$D$10…))
.
Identifier les jours fériés
J’ai besoin d’un tableau pour conserver les jours fériés.
Certains jours fériés sont connus d’avance (Noël, Jour de l’an, etc.).
D’autres ne sont pas toujours à la même date.
- Pâques.
- Un chef de service va mettre en place des indicateurs.
- Ascension.
- Pentecôte.
Seules Pâques est mobile, l’Ascension c’est 39 jour après Pâques et le dimanche de Pentecôte c’est 50 jours après.
Année courante
Ces dates spéciales seront conservées dans un tableau. Pour construire les dates fériées qui le composent, j’ai besoin de l’année de la date de début du planning.
Cette année est stockée dans le tableau des paramètres.
Une simple fonction ANNEE(Date_Début) conviendra.

Tableau des jours fériés
Je vais les calculer pour 3 années (n – 1, n, n + 1). Si le planning est à cheval sur deux années, il faut que j’aie les jours fériés de deux années.

Ce tableau est un mélange de formules. C’est-à-dire que selon la cellule, le calcul est différent.
Fêtes fixes
C’est la colonne du milieu qui prend l’année du tableau des paramètres.
J’utilise la fonction DATE() avec pour année, l’année de consultation. Ainsi pour le premier janvier, j’ai la formule : =DATE(Param !$C$12;1;1)
.
Pour le jour de Noël la fonction donne : =DATE(Param !$C$12;12;25)
.
La colonne de gauche c’est l’année - 1.
Pour Noël, j’obtiens : =DATE(Param !$C$12 - 1;12;25)
.
La colonne de droite c’est l’année + 1 : =DATE(Param !$C$12 + 1;12;25)
.
Fêtes mobiles
La seule à calculer est le jour de Pâques. La formule est plutôt complexe, mais le calcul se trouve aisément sur Internet.

Il faut la réécrire sur les 3 colonnes en changeant l’année.

Pour l’ascension et Pentecôte, il suffit de prendre le jour de Pâques et ajouter le nombre de jours.
Ce qui donne pour l’ascension : D20 + 39
, avec la cellule « D20 » qui contient le jour de Pâques.
Compléter la grille
Il reste à compléter ma formule sur la grille pour ne pas écrire le code des catégories les jours fériés.
La fonction NB.SI() va me dire combien de fois le jour de consultation existe dans le tableau des jours fériés.
Si le résultat est supérieur à zéro, c’est que la date de consultation est férié.
Je complète mon test en rajoutant une clause dans ma fonction OU() : Param!$G$17:$I$30;C$14)<>0
.
Avec le tableau des jours fériés à l’adresse : Param!$G$17:$I$30 et la date de consultation : C$14
.
Un projet en voie de finalisation
À ce stade le projet est fonctionnel.
La navigation fonctionne et les catégories s’affichent correctement en éludant les week-ends et jours fériés.
Il me reste à poser les formats conditionnels sur la grille.
Formats de cellules
Pour réaliser les formats, je sélectionne l’ensemble de la grille.

Formater le week-end
Pour colorer les colonnes contenant un week-end, j’ai besoin de connaître le numéro de jour dans la semaine (1 pour lundi, 2 pour mardi, …, 7 pour dimanche).
Encore une fois, j’utilise la fonction Excel JOURSEM().

Jours fériés
Là aussi, je reprends la formule qui calcule les jours fériés.

Ce qui donne l’affichage suivant :

Codes catégorie
Les cellules qui reçoivent un code de catégorie, seront affichées avec la couleur de fond choisie pour la catégorie.
La règle de base est simple :
- La valeur de la cellule contient.
- Et choisir comme critère le code de la catégorie (M pour maladie).

Je répète l’opération pour toutes les catégories.

Pour améliorer La mise à jour, plutôt que de mettre le code dans la mise en forme conditionnelle, il est possible d’aller chercher ce code dans le tableau des catégories.
Mais cela ne fonctionne pas sur la version 2007 car les « Mises en forme conditionnelles » n’acceptent pas d’adresse de cellules situées sur une autre feuille.
Soit le tableau des catégories est déplacé sur la feuille du planning (mais je refuse cette solution).
Soit les critères sont saisis en « dur » dans les « Mises en forme conditionnelles ».
Feuille d’accueil
Le classeur affiche une feuille « menu ».
Ce n’est pas obligatoire pour l’heure. Par contre si un jour le projet s’étoffe et si les utilisateurs sont nombreux, il deviendra important de les guider et protéger la navigation.
En d’autres termes, ils ne pourront peut-être pas aller vers n’importe qu’elle feuille.
Cette feuille peut comporter un menu vers les autres onglets. Elle peut présenter des résultats, des graphiques, des services.
Compléments
Il est possible d’ores et déjà, de rajouter quelques fonctionnalités.
Date du jour courant
La cellule contenant la date du jour en cours sera identifiée.
C’est la colonne qui contient la même date que celle retournée par la fonction AUJOURDHUI().

Reprendre les numéros de semaine
Une ligne permet d’afficher en haut du planning les numéros de semaine.
Je n’ai pas utilisé la fonction NO.SEMAINE() d’Excel.
- Elle est inconnue avant la version 2007.
- Sur la version 2007, les paramètres attendus par la fonction sont différents que de la version 2010.

La première colonne de la grille contient une formule différente des autres cellules de la ligne car je l’affiche systématiquement.

Les autres cellules reçoivent une formule différente car je ne l’affiche que sur le lundi.

Définir la configuration
Je me suis occupé de définir l’architecture des données métiers.
Je défini des données de configuration.
Niveau de configuration
Remarquez que je pourrais définir trois niveaux de configuration.
- Ceux qui sont des calculs.
- Ce sont vraiment des paramètres du projet.
- Ceux sur fond orange.
- La date repère qui est rarement modifiée.
L’utilisateur final ne devrait pas pouvoir modifier cette valeur.
- La date repère qui est rarement modifiée.
- Le nombre de jours est une entrée utilisateur.
- La date repère qui est rarement modifiée.
Elle change en permanence.
- La date repère qui est rarement modifiée.
J’aurais donc pu prévoir plusieurs feuilles de calculs ou des tableaux différents :
- Paramètres du projet.
Les valeurs calculées. - Configuration.
- Configuration projet.
Les valeurs par défaut (date repère). - Configuration utilisateur.
Cette partie n’est pas abordée dans cet article.
L’utilisateur pourrait choisir ses jours de week-end par exemple ou des jours fériés différents.
- Configuration projet.
- Données du projet.
- Données renseignées par l’utilisateur et ses demandes (l’écart de jours).
Ce sont donc des données qui représentent l’état du projet selon l’action de l’utilisateur.
- Données renseignées par l’utilisateur et ses demandes (l’écart de jours).
Si le projet un jour s’étoffe, il sera temps de s’y pencher mais c’est bien d’y penser aujourd’hui.
Utiliser le planning
L’usage est bien sûr un peu plus complexe qu’avec un simple planning, mais je possède aussi plus d’informations.
Le fonctionnement reste accessible pour une personne qui utilise Excel au quotidien.
Fonctionnent des tableaux
Tous les tableaux se manipulent de la même manière.
Insérer des données
Première utilisation
Il faut renseigner la première ligne existante. Les éventuels calculs se mettront à jour.
Utilisations suivantes
Il faut insérer entre deux lignes de données existantes ou insérer à partir de la ligne vierge d’insertion en bas des tableaux.
Il peut être nécessaire de recopier les formules de la ligne du dessus.
Supprimer des données
ATTENTION : Ne jamais supprimer la ligne d’insertion en bas des tableaux.
Effacer la première ligne
ATTENTION : Ne surtout jamais supprimer la première ligne de données des tableaux.
Effacer le contenu des cellules de saisie, sans toucher aux formules.
Supprimer les autres lignes
Pour les autres lignes du tableau, il suffit de supprimer la ligne inutile.
Si une entité doit être supprimée :
- supprimer ses lignes dans le tableau des absences ;
- supprimer sa ligne sur la feuille du planning ;
- supprimer enfin l’entité.
Étapes d’utilisation
Les employés
Tableau T_ENTITY
Ajouter un employé dans le tableau [T_ENTITY].
Ajouter les informations sur l’employé dans la grille du planning.
Feuille du planning
Manipuler les lignes
La grille se comporte comme les autres tableaux pour l’insertion de lignes et leur suppression.
Une ligne du planning représente un enregistrement de la table [T_ENTITY].
Si on veut voir cet employé dans le planning, il faut y écrire son code employé [ENTITY_ID].
Navigation
Utiliser l’ascenseur pour naviguer dans le planning.
Nombre de jours affichés
En d’autres termes, combien de colonnes dans la grille ?
À l’utilisateur de fixer son choix. Il suffit de rajouter ou supprimer des colonnes dans la grille.
Il peut insérer 365 jours mais aussi 500 jours, 30 jours, 7 jours, 18 jours, etc.
Nombre de jours (colonnes)
Il faut insérer des colonnes entres deux autre existantes pour récupérer les « Mises en forme conditionnelles » et copier les formules de la colonne de gauche ou de droite sur les nouvelles colonnes.
Colonnes minimales
Il faut laisser au moins deux jours (2 colonnes) pour pouvoir en insérer des nouvelles au milieu.
Masquer les colonnes
Rien n’empêche d’avoir un tableau de 365 colonnes et masquer ou afficher certaines colonnes.
Une solution élégante
Plutôt que de masquer les colonnes à la main, dans l’article précédent, je propose une solution en utilisant les « Affichages personnalisés » de Microsoft Excel.
Les périodes
Ajouter une ligne au tableau [T_PERIODE].
- Donner le code de l’employé concerné.
- Renseigner les dates de début et fin de l’absence ainsi que le code de la catégorie.
Créer le modèle
Le planning peut maintenant être utilisé pour un tas de projet.
L’idéal est de le transformer en modèle comme expliqué dans la partie précédente.
Il suffit de laisser les tableaux vides de toutes données.
À la création d’un document basé sur le modèle, il reste à changer les catégories et renseigner les tableaux des entités et des périodes.
Téléchargement
Vous pouvez utiliser le classeur vierge mis à disposition.
Il a été réalisé à l’aide de Microsoft Excel 2010 en version 32 bits avec Microsoft Windows 7 lui aussi en 32 bits.
Ce classeur a été peu testé en situation réelle. Ainsi il est conseillé de l’utiliser avec prudence pour une utilisation professionnelle.
Je n’assure pas le SAV de ce projet qui n’est que prétexte à étude.
De la même manière je ne serais responsable en aucune manière de l’usage que vous faites du classeur ni des dommages qu’il pourrait occasionner.